Hypnose Ericksonienne

« Il y a des choses que tu sais et que tu ne sais pas que tu les sais. »

disait souvent Milton Erickson

Milton ERICKSON est un psychiatre américain qui a vécu aux Etats Unis de 1901 à 1980. Il a beaucoup contribué à la réhabilitation de l’hypnose en psychothérapie et en médecine. L’hypnose moderne telle que je la pratique est en grande partie inspirée des nombreuses techniques et pratiques qu’il a développées.

Alors qu’est-ce que l’hypnose ?

C’est une question à laquelle il est plus difficile à répondre qu’il n’y parait.

On a souvent tendance à définir l’hypnose par ce qu’elle n’est pas. Par exemple l’hypnose n’est ni le sommeil ni l’éveil.

L’hypnose thérapeutique n’a rien à voir non plus avec l’hypnose de spectacle qui forge souvent les représentations que nous en avons.

On peut définir l’hypnose comme un état de conscience modifié, en d’autres termes une transe.

Cet état de conscience modifié est parfois caractérisé d’élargi. Ainsi la définition de Jean GODIN : « Mode de fonctionnement psychologique par lequel un sujet, en relation avec un praticien, fait l’expérience d’un champ de conscience élargi. »

Cet état de conscience dont il est question est celui d’une conscience corporelle construite au travers de notre sensorialité. Chaque expérience hypnotique est en quelque sorte un voyage intérieur qui permet de se percevoir différemment que nous ne le faisons habituellement avec notre cerveau logique et rationnel.

Quel est l’intérêt d’utiliser l’hypnose dans le cadre d’une psychothérapie ?

L’hypnose est un outil complémentaire au travail thérapeutique habituel davantage centré sur la parole.

C’est souvent « le mental » qui nous fait aller mal : c’est-à-dire toutes ces ruminations internes, ces scénarios catastrophes que nous nous faisons à propos du passé et de l’avenir.

Sous hypnose le patient peut faire l’expérience d’un « lâcher prise » qui lui permet d’accéder davantage à ses ressources internes et de trouver ses propres solutions.

Pour reprendre ce que disait Erickson lorsque nous cessons de savoir alors nous pouvons accéder à un autre savoir, ce que nous ne savons pas (ou plus) que nous savons.

En ce sens l’hypnose est particulièrement indiquée dans la gestion des troubles anxieux, des troubles du sommeil, de la gestion de la douleur et notamment de la douleur chronique… mais elle peut permettre de débloquer ou d’aider dans de nombreuses autres situations.

Je me forme actuellement à l’hypnose et elle est pour moi un outil complémentaire à mon travail de psychologue.